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Qu'est ce qu'un disjoncteur ?

11/06/2013

Qu'est ce qu'un disjoncteur ?

Différentes techniques utilisées par les disjoncteurs

Thermique

Le courant traverse le disjoncteur où des spires de fil chauffent par effet Joule un bilame, si l'échauffement devient suffisamment important, le bilame se déclenche interrompant ainsi le courant.

  • Ce système électromécanique est assez simple et robuste.
  • Par contre, il n'est pas très précis et son temps de réaction est relativement lent (c'est le but).

C'est l'une des fonctions classiquement remplie par un fusible gG (anciennement gl - usage général)

La protection thermique a pour principale fonction la protection des conducteurs contre les échauffements dus aux surcharges prolongées de l'installation.

 

Magnétique

Un bobinage détecte le champ électromagnétique généré par le courant traversant le disjoncteur, lorsqu'il détecte une pointe de courant supérieur à la consigne, l'interruption est "instantanée" dans le cas d'une bobine rapide ou "contrôlée" par un fluide dans la bobine qui permet des déclenchements retardés. Il est généralement associé à un interrupteur de très haute qualité qui autorise des milliers de manoeuvres.

  • Ce fonctionnement peut remplacer le fusible sur les court-circuits
  • Suivant le type de disjoncteur, la valeur d'intensité de consigne va de 3 à 15 fois l'intensité nominale (pour les modèles courants)
  • De nombreuses autres possibilités existent, déclenchement par bobine tension (consigne provenant de capteurs), interrupteur/disjoncteur pour montage face avant, compatible bi-tension 100/220 Volts, bobine sous voltage (disjoncteur maintenu à partir d'une consigne tension), déclenchement à distance, réarmement à distance.
  • Nombreuses courbes de déclenchement pour CC, CA 50/60 Hz et 400 Hz
  • Une option étanche est généralement disponible, soit version face avant étanche, soit entièrement IP67

C'est la fonction remplie par un fusible aM (protection des moteurs). La protection magnétique a pour principale fonction la protection des équipements contre les défauts (surcharge de l'équipement, court-circuit, panne, ...). Il est choisi par l'ingénieur qui a le souci de protéger son équipement avec très grande précision.

 

Différentiel


Un disjoncteur différentiel est un interrupteur différentiel réalisant également une protection en courant de court-circuit (surcharge).

Le principe d'un dispositif différentiel à courant résiduel (DDR) est de comparer les intensités sur les différents conducteurs qui le traversent. Par exemple, en monophasé, il compare l'intensité circulant dans le conducteur de phase, et celle du conducteur de neutre. C'est un appareil de protection des personnes et de détection des courants de fuite à la terre de l'installation électrique.

Le dispositif différentiel est basé sur le principe suivant : dans une installation normale, le courant électrique qui arrive par un conducteur doit ressortir par un autre. Dans une installation monophasée, si le courant dans le conducteur de phase au départ d'un circuit électrique est différent de celui du conducteur neutre, c'est qu'il y a une fuite. La différence d'intensité du courant à laquelle réagit un disjoncteur est appelée la "sensibilité différentielle du disjoncteur" (obligatoirement 30 mA sur les circuits terminaux domestiques), notée IΔn ("i delta n").

Son fonctionnement est très simple : chaque conducteur passe dans un tore magnétique, formant ainsi des champs électromagnétiques de force identique et en opposition qui s'annulent. En cas de différence, d'où son nom de différentiel, le champ électromagnétique résultant actionne un dispositif qui coupe immédiatement le courant.

Il existe plusieurs classes de dispositifs différentiels :

 

  • Les dispositifs de classe "AC"
  • Les dispositifs de classe "A", sont prévus pour les circuits dédiés, cuisinières, plaques de cuisson à induction, lave-linge, dont le fonctionnement produit des courants résiduels comportant une composante continue. la sécurité des personnes reste assurée, le risque de déclenchement injustifié reste limité. Les dispositifs différentiels de classe AC ne se déclenchent parfois pas sur ce type de courant de défaut. Dans le tertiaire, ce type de dispositif (interrupteur différentiel ou disjoncteur différentiel) sont obligatoire sur les circuits ou les matériels de classe 1 qui sont susceptibles de produire le type de phénomène décrit ci-dessus.
  • Les dispositifs de classe "HI" (également appelés Hpi ou Si suivant les fabricants). Ce type de dispositif différentiel bénéficie d’une immunisation complémentaire contre les déclenchements intempestifs. Ils sont aussi recommandés pour les circuits nécessitant une continuité du service, tel que des congélateurs ou les circuits informatiques (généralement dans le tertiaire).

(norme NF C 15-100)

 

Magnéto-thermique


Principe

Deux des techniques précédemment décrites sont associées afin de veiller sur plusieurs paramètres:

  • Surcharge, effet thermique, la réponse au dysfonctionnement est alors lente (la coupure du circuit peut prendre de quelques dixièmes de seconde à plusieurs minutes, en fonction de l'importance de la surcharge).
  • Court-circuit (intensité pouvant monter à plusieurs milliers d'Ampères), effet magnétique, la réponse est alors très rapide (de l'ordre de la milliseconde).

 

Composants


Éclaté d'un disjoncteur
Éclaté d'un disjoncteur
  1. Manette servant à couper ou à réarmer le disjoncteur manuellement. Elle indique également l'état du disjoncteur (ouvert ou fermé). La plupart des disjoncteurs sont conçus pour pouvoir disjoncter même si la manette est maintenue manuellement en position fermée
  2. Mécanisme lié à la manette, sépare ou approche les contacts
  3. Contacts permettant au courant de passer lorsqu'ils se touchent
  4. Connecteurs
  5. Bilame
  6. Vis de calibration, permet au fabricant d'ajuster la consigne de courant avec précision après assemblage
  7. Solenoïde
  8. Réducteur d'arc.

 

Utilisation

Ces modèles sont destinés à remplacer les fusibles gG (notamment utilisés en domestique), en offrant l'avantage d'être réarmable (une manette à actionner, aucune cartouche à remplacer) et en cumulant dans un même boîtier une détection thermique contre les surcharges prolongées et magnétique contre les augmentations rapides de courant.

 

Constantes de temps

Certains disjoncteurs sont équipés de systèmes mécaniques, électriques ou électroniques, réglables en durée, en intensité ou en sensibilité, permettant d'interdire le fonctionnement de l'une des 3 fonctions ci-dessus (thermique, magnétique, différentielle) durant un certain laps de temps. Ce retard au déclenchement permet d'autoriser certains phénomènes transitoires négligeables du point de vue de la protection des personnes, des circuits et des équipements, mais qui pourraient autrement déclencher l'ouverture de la protection (mise sous tension de transformateurs ou d'alimentation à découpage par exemple). Ils peuvent également être réglés afin de laisser la possibilité à une autre protection située en aval de remplir son rôle, permettant ainsi la sélectivité des protections.

 

Pouvoir de coupure

Le pouvoir de coupure d'un disjoncteur correspond à son aptitude à couper un circuit sans destruction et à coup sûr en présence d'un courant de court-circuit.

La coupure d'un circuit en charge implique la formation systématiquement d'un arc électrique entre les contacts. Cet arc permet au courant de continuer à circuler, il tend donc à s'opposer à la coupure. Plus le courant est important plus l'arc est puissant. En présence d'un fort courant, l'arc électrique qui se développe entre les contacts du disjoncteur soumet ces derniers à des forces électrodynamiques violentes, qui tendent à "lutter" contre l'ouverture. Si le mouvement n'est pas assez rapide et si la disparition de l'arc n'est pas assurée dans un temps suffisamment court, la fusion des contacts risque d'entraîner leur soudure, et donc d'empêcher l'ouverture définitive du disjoncteur. Le disjoncteur n'est alors pas capable d'assumer sa fonction.

Un disjoncteur doit donc être dimensionné pour pouvoir supporter le courant de court-circuit potentiellement présent à son point d'insertion dans un circuit, sous la tension potentiellement présente à ce même point d'insertion. L'intensité et la tension de ce courant dépend de plusieurs facteurs :

 

  • La capacité du circuit d'alimentation à fournir un courant maximal sous une certaine tension ;
  • La possibilité pour le circuit (fils, pistes) et l'appareillage alimenté, à générer un courant plus ou moins important ;
  • La faculté qu'a l'appareillage ainsi que le circuit l'alimentant à être le siège d'une tension plus ou moins importante (normale ou accidentelle).

Dans le cas contraire, il devra être lui-même protégé soit par un fusible, soit par un autre disjoncteur présentant un pouvoir de coupure suffisant.

 

Aptitude au sectionnement

Afin de réaliser la séparation physique des circuits, lors d'intervention ou de travaux sur le circuit concerné, le disjoncteur doit avoir une aptitude au sectionnement. Dans ce cas, il répondra à la norme NF C 61-410 ou au chapitre 437.2 de la norme NF C 15-100.

Un dispositif de condamnation (cadenas et étiquette de condamnation) permet alors le blocage des contacts en position ouverte afin de respecter les règles concernant l'habilitation électrique (UTE C 18-510, 520, 540).

La maintenance obligatoire des blocs de secours

05/06/2013

La maintenance obligatoire des blocs de secours

Quelle est la responsabilité du chef d'établissement ?

L'exploitant est responsable pénalement de la sécurité de son établissement. Il doit s'assurer que les blocs autonomes d'éclairage de sécurité sont vérifiés et entretenus périodiquement afin que l'installation d'éclairage de sécurité de son établissement soit maintenue en parfait état de fonctionnement.
securite-incendie-maintenance-baes-quelest-responsabilite- -du-chef-etablissement
Maintenance des BAES : comment et à quelle fréquence ?

    Une maintenance périodique à effectuer par l'exploitant.
    tous les mois :
    - vérification du fonctionnement en secours des blocs et de l'allumage des lampes de sécurité
    - vérification de la télécommande de mise à l'état de repos (ou d'arrêt) des blocs lorsque l'éclairage normal est mis hors tension et du retour automatique des blocs à l'état de veille à la remise sous tension de l'éclairage normal.
    tous les 6 mois : vérification de l'autonomie de fonctionnement en secours des blocs. Avec l'utilisation de BAES Sati, ces opérations sont effectuées automatiquement. Les vérifications se réduisent au simple contrôle de l'allumage de la LED verte de bon état de marche des blocs, l'éclairage normal étant sous tension.

Faut-il consigner les vérifications périodiques?

Les interventions annuelles et leurs résultats doivent être consignés dans un rapport de visite à annexer au registre de sécurité de l'établissement.
Comment reconnaît-on un bloc vérifié ?

La personne qualifiée, à l'issue de chaque opération de maintenance annuelle, doit renseigner l'étiquette de maintenance de chaque bloc vérifié. Cette étiquette doit être apposée de manière visible sur chaque bloc autonome d'éclairage de sécurité.
Comment déterminer les périodes de test ?

Dans les établissements comportant des périodes de fermeture, ces opérations doivent être effectuées de telle manière qu'au début de chaque période d'ouverture au public, l'installation d'éclairage de sécurité ait retrouvé son autonomie prescrite (une décharge réglementaire d'une heure d'un BAES nécessite un temps de charge minimal de 12 heures pour qu'il redevienne opérationnel). Attention : Pour les établissements sans période de fermeture, seule l'utilisation de BAES SATI permet d'assurer la sécurité tout au long de l'exploitation.

 

Quelle est la responsabilité du chef d'établissement ?

L'exploitant est responsable pénalement de la sécurité de son établissement. Il doit s'assurer que les blocs autonomes d'éclairage de sécurité sont vérifiés et entretenus périodiquement afin que l'installation d'éclairage de sécurité de son établissement soit maintenue en parfait état de fonctionnement.
securite-incendie-maintenance-baes-quelest-responsabilite- -du-chef-etablissement
Maintenance des BAES : comment et à quelle fréquence ?

    Une maintenance périodique à effectuer par l'exploitant.
    tous les mois :
    - vérification du fonctionnement en secours des blocs et de l'allumage des lampes de sécurité
    - vérification de la télécommande de mise à l'état de repos (ou d'arrêt) des blocs lorsque l'éclairage normal est mis hors tension et du retour automatique des blocs à l'état de veille à la remise sous tension de l'éclairage normal.
    tous les 6 mois : vérification de l'autonomie de fonctionnement en secours des blocs. Avec l'utilisation de BAES Sati, ces opérations sont effectuées automatiquement. Les vérifications se réduisent au simple contrôle de l'allumage de la LED verte de bon état de marche des blocs, l'éclairage normal étant sous tension.

Faut-il consigner les vérifications périodiques?

Les interventions annuelles et leurs résultats doivent être consignés dans un rapport de visite à annexer au registre de sécurité de l'établissement.
Comment reconnaît-on un bloc vérifié ?

La personne qualifiée, à l'issue de chaque opération de maintenance annuelle, doit renseigner l'étiquette de maintenance de chaque bloc vérifié. Cette étiquette doit être apposée de manière visible sur chaque bloc autonome d'éclairage de sécurité.
Comment déterminer les périodes de test ?

Dans les établissements comportant des périodes de fermeture, ces opérations doivent être effectuées de telle manière qu'au début de chaque période d'ouverture au public, l'installation d'éclairage de sécurité ait retrouvé son autonomie prescrite (une décharge réglementaire d'une heure d'un BAES nécessite un temps de charge minimal de 12 heures pour qu'il redevienne opérationnel). Attention : Pour les établissements sans période de fermeture, seule l'utilisation de BAES SATI permet d'assurer la sécurité tout au long de l'exploitation.

Quels types de blessures et accidents sont attribuables au courant électrique?

01/06/2013

Quels types de blessures et accidents sont attribuables au courant électrique?

Quels types de blessures et accidents sont attribuables au courant électrique?

Les êtres humains sont conducteurs et ils conduisent mieux l'électricité que la terre (le sol). Cela signifie que, si l'électricité ne détecte aucun autre chemin facile à emprunter, elle circulera dans l'organisme. Les blessures surviennent chez les êtres humains lorsqu'ils deviennent un segment du circuit électrique.

On en compte quatre principaux types : électrocution (fatale), choc électrique, brûlure et chute. Ces accidents peuvent se produire de diverses façons :

  • Ils peuvent être causés par un contact direct avec l'énergie électrique. Lorsque l'électricité circule dans l'organisme, elle peut interférer avec les signaux électriques habituels entre le cerveau et les muscles (p. ex. empêcher le coeur de battre correctement, arrêter la respiration ou causer des spasmes musculaires).
  • Ils peuvent avoir lieu lorsqu'un arc électrique passe (saute) à travers un gaz (tel que l'air) et atteint une personne en contact avec le sol (cela procurerait à l'électricité une autre trajectoire vers le sol).
    • Les éclairs d'arc sont à l'origine de plusieurs phénomènes : chaleur intense (entraînant des brûlures), lumière intense (peut causer la cécité) ou inflammation d'autres matériaux.
    • Les « explosions » d'arcs électriques ont les mêmes conséquences que les éclairs d'arc, mais elles sont plus intenses et incluent une forte onde de pression. Ces ondes de pression peuvent endommager de la machinerie, renverser une personne, causer un affaissement du poumon ou déchirer la membrane du tympan.
  • Les brûlures thermiques, y compris les brûlures par flash électrique occasionnées par la chaleur provenant d'un arc électrique ainsi que les brûlures par flamme causées par les matériaux ayant pris feu en raison de la chaleur ou d'une inflammation par des courants électriques, sont toutes des causes de blessures. Les brûlures provoquées par un contact avec une source de haute tension peuvent attaquer les tissus internes en ne laissant que de très petites lésions sur la peau.
  • Les contractions musculaires ou une réaction de surprise peuvent entraîner la chute d'une personne dans une échelle, sur un échafaudage ou dans une nacelle élévatrice. La chute peut causer de graves blessures.

Quels conseils généraux peut-on suivre lors de l'exécution de travaux d'électricité ?

01/06/2013

Quels conseils généraux peut-on suivre lors de l'exécution de travaux d'électricité ?

Quels conseils généraux peut-on suivre lors de l'exécution de travaux d'électricité ou à proximité de sources d'électricité?

  • Avant d'utiliser des outils, des cordons d'alimentation et des raccords électriques, vérifier qu'ils sont en bon état. Réparer ou remplacer immédiatement tout équipement endommagé.
  • Au besoin, fixer les cordons d'alimentation au mur ou au plancher à l'aide de ruban adhésif. Ne pas utiliser de clous, ni d'agrafes; ils risquent d'endommager les cordons et de provoquer un incendie et ou des chocs électriques.
  • Utiliser des cordons d'alimentation et du matériel électrique dont la puissance nominale correspond à l'intensité du courant utilisé.
  • Utiliser toujours des fusibles de calibre approprié. En remplaçant un fusible par un autre de calibre plus élevé, on risque de provoquer un échauffement du câblage qui, à son tour, pourrait déclencher un incendie.
  • Savoir que des prises de courant chaudes ou tièdes au toucher sont parfois signes de problèmes associés à un câblage non sécuritaire. Ne brancher rien dans ces prises et faire vérifier le câblage par un électricien qualifié.
  • Lors de travaux d'électricité ou à proximité de  fils électriques, utilisez des échelles en bois ou à base de matériaux non conducteurs. 
  • Évitez de placer les lampes halogènes près de matériaux combustibles, comme des vêtements ou des rideaux. Elles peuvent devenir très chaudes et constituer un risque d'incendie.
  • Les risques de chocs électriques sont plus élevés dans les endroits mouillés ou humides. Installer des disjoncteurs-détecteurs de fuites à la terre (DDFT) qui protègent les circuits des hausses de courant susceptibles de causer la mort ou des blessures graves.
  • S'assurer que les boîtiers de prises de courant exposés sont fabriqués à partir de matériaux non conducteurs.
  • Savoir où se trouvent les disjoncteurs et les boîtes électriques pour intervenir rapidement en cas d'urgence.
  • Étiqueter clairement tous les disjoncteurs et les boîtes à fusibles. Pour chaque interrupteur, prendre soin d'indiquer la prise ou l'appareil auquel il correspond.
  • Éviter d'utiliser les prises et les cordons d'alimentation dont les fils sont exposés.
  • Ne pas utiliser les outils électriques qui sont dépourvus de leurs dispositifs de protection.
  • Dégager l'accès aux disjoncteurs et boîtes à fusibles.
  • En cas d'accident de nature électrique, éviter de toucher à la victime ou à l'appareil électrique en cause. Couper d'abord le courant.

La norme NF C 15-100 pour la salle de bain

27/05/2013

La norme NF C 15-100 pour la salle de bain

Classification des volumes (701.32)

 
 
  

 


  • 0 : dans la baignoire ou la douche.
  • 1 : au-dessus du volume 0 et jusqu’à 2,25 m à partir fond baignoire.
  • 2 : 0,6 m autour du volume 1 et jusqu’à hauteur de 2,25 du fond de la baignoire ou du receveur,
  • 3 : 2,4 m autour du volume 2 et jusqu’à hauteur de 2,25 m du sol.

Espace sous la baignoire (701.320.5) : volume 1 ou volume 3 si fermé et accessible par trappe.
Légende schéma :
(1) Par rapport au sol fini ou au fond de la baignoire si celui-ci est situé au-dessus du sol fini
(2) Par rapport au sol fini ou au fond du receveur si celui-ci est situé à plus de 15 cm du sol fini

 
 

Production d’eau chaude (701.55)

 
 

1 circuit spécialisé avec disjoncteur différentiel 30 mA.

 

 Chauffe-eau électriques à accumulation alimentés en 230 V :

  • autorisé en volume 3.
  • si impossible en volume 3 ou hors volume, admis dans le volumes 2, ou dans le volume 1 s’il est de type horizontal et installé le plus haut possible
 

 Chauffe-eau instantané alimentés en 230 V :

  • autorisé en volume 3
  • si impossible en volume 3 ou hors volume, autorisé en volume 1 ou 2 et peut être alimenté directement par un câble sans interposition d’une boîte de connexion (dérogation à l’obligation d’une boîte de connexion).
 
 
 

Prises de communication (771.559.6.1.1)

 
 
  • Prises RJ45 ou coaxiale interdites en volume 0, 1 et 2.
 
 
 

Prise de courant

 
 
1 socle minimum autorisé dans le volume 3 uniquement.  
Installation interdites au sol (701.53) 
Si un socle de prise rasoir alimentée par transformateur de séparation est installé dans le volume 2, son degré de protection doit être au minimum IP x4 (levée de la dérogation dans l'amendement A2 
Accessibilité
Hauteur des prises : ≤ 1,30m du sol.
Un socle de prise de courant 16 A  2P+T supplémentaire et non commandé, doit être disposé (volume «  ou hors volume) à proximité immédiate du dispositif  de commande d’éclairage (771.314.2.1.1). Même si le dispositif de commande ne peuty être placé, le socle de prise doit être dans le local à une hauteur entre 0,9 et 1,3 m.
 
 
 

Lave-linge - Sèche-linge (701.55)

 
 
1 circuit spécialisé par application.
Non autorisés dans les volumes 0, 1 ou 2.
Installation possible en volume 2 si transformation en volume 3 par cloison, paroi, ...
 
 

Luminaires et appareil de chauffage

 
 
Doivent être protégé par dipositif différentiel 30 mA 
Non autorisés dans les volumes 0 et 1 (sauf éclairage TBTS 12 V avec transfo hors volume 1 ou 2).
Autorisé en volume 2 si classe II (DCL si IP x4)
 

DCL (dispositif de connexion luminaires) :

  • interdire en volume 0 et 1
  • en volume 2 : lorsque le socle DCL n’est pas connecté et recouvert par un luminaire adapté aux exigences de ce volume, ce socle DCL peut être laissé en attente.
  • Dans ce cas, il doit répondre à l’exigence IPx4 de ce volume.
  • Un socle DCL muni d’un dispositif d’obturation lui conférant ce degré de protection répond à cette prescription.
 
Interdits sur tabliers, paillasses et niches de baignoire ou douche. 
 
 

Dispositif de commande

 
 

Accessibilité: A une hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m  du sol.

Un dispositif de commande d’éclairage doit être situé en entrée à l’intérieur de la pièce. Pour respecté les règles liées aux volumes, il peut être disposé à l’extérieur.

Pourquoi installer une VMC est-il si important ?

27/05/2013

Pourquoi installer une VMC est-il si important ?
Aérer une habitation est indispensable !

Avoir de l’air renouvelé, naturel ou mécanisé, permet de vivre au sein d’une maison non polluée. En effet, on trouve diverses pollutions dans la maison qui sont généralement dues aux vapeurs issues de la transpiration et des différentes activités qui y sont effectuées. Celles-ci peuvent provenir de la combustion de gaz, de la préparation des repas ou encore de la salle de bains au cours d’une douche.

Toute cette combustion peut créer de la moisissure, provoquant ainsi des répercussions graves sur la santé, notamment au niveau des voies respiratoires. Le fait de ventiler et de procéder au renouvellement de l’air permet de préserver un taux d’humidité inférieur à 60%. Il permet aussi d’éliminer toutes les pollutions domestiques se trouvant dans le local.

L’aération naturelle
Elle consiste à ouvrir les fenêtres au moment opportun avec le laps de temps nécessaire. Cela permet également de favoriser la pénétration d’air frais et d’enlever les polluants qui restent dans la maison.

Il est à noter que ce sont les pièces humides qui doivent être les plus aérées afin d’éviter les risques de formation de moisissures. C’est à cette occasion que les bouches de sortie sont nécessaires.

3 raisons pour installer une WMC dans une maison

1 Confort
Cet appareil peut s’avérer utile dans un foyer, car il apporte du confort aux résidents. L’air absorbé libère des calories, et la VMC permet de les récupérer et de les améliorer. Les pièces où il est utilisé sont réchauffées selon les besoins du consommateur. Par ailleurs, il limite les bruits qui proviennent de l’extérieur.

2 Économie d’énergie
Le système offre d’autres avantages concernant l’économie d’énergie. La facture, au niveau du chauffage, est réduite jusqu’à -20 %. De plus, elle procure un rendement élevé, au niveau de l’échangeur thermique, avec 90% de calories récupérées.

3 Isolation du logement
Selon le système d’isolation de l’habitation, la VMC permet d’avoir une bonne qualité d’air à l’intérieur de la maison. En effet, l’air est constamment renouvelé et les pollutions sont éliminées. Les filtres de qualité permettent d’arrêter la propagation de certains polluants au sein du logement.

LA PROTECTION DES PERSONNES :L'INTER DIFFÉRENTIEL

27/05/2013

LA PROTECTION DES PERSONNES :L'INTER DIFFÉRENTIEL

Ce que dit la norme

Tous les circuits de l'installation doivent être protégés par un dispositif différentiel 30 mA.

Dorénavant, pour un chauffage électrique de puissance supérieur à 8 kVA (surface supérieure à 100 m2), l'interrupteur différentiel passe de 40 à 63 A. Il est maintenant possible d'augmenter le nombre de circuits spécialisés (jusqu'à 4) sur un même inter différentiel à condition qu'il soit calibré à 63 A.

 

 

  • Surface des locaux
  • Interdifférentiel Type AC
  • Interdifférentiel Type A
< 35 m2       1 x 25 A 
        1 x 40 A (1)
Entre 35 m2 et 100 m2       2 x 40 A (2)        1 x 40 A (1)
> 100 m
       3 x 40 A (2)        1 x40 A (1)

 

 

(1) L'interrupteur différentiel 40A de type A doit protéger les circuits suivants :
- le circuit spécialisé de la cuisinière ou de la plaque de cuisson,
- le circuit spécialisé de lave-linge, en effet, ces circuits alimentent des matériels qui, en fonction de la technologie utilisée, peuvent, en cas de défaut, produire des courants comportant des composantes continues. Dans ce cas, le dispositif différentiel de type A, conçu pour détecter ces courants, assure la protection ;
- et éventuellement, deux circuits non spécialisés (éclairage ou prise de courant). Dans le cas particulier où cet interrupteur différentiel de type A est amené à protéger un ou deux circuits spécialisés supplémentaires, son courant assigné doit être égal à 63 A.


(2) Lorsque des circuits de chauffage et de chauffe-eau électriques, dont la somme des puissances est supérieure à 8 kVA, sont placés en aval d'un même interrupteur différentiel, remplacer un interrupteur différentiel 40 A de type AC par un interrupteur différentiel 63 A de type AC.